Voici une démolition importante que l'entreprise Occamat est en train de réaliser depuis le début de l'été 2008.
Etait présent il y a maintenant un mois, deux R944B Occamat, une R904C Occamat avec un balancier rallongé, une Hitachi 450 et 500 ainsi que divers autres matériels.
La démolition devrait se poursuivre jusqu'au début de l'année prochaine.
Aux dernières nouvelles, la 365B d'Occamat (Ex Brasseur) serait succeptible de venir sur ce chantier.
Ci après, un article paru sur le site internet de "Nantes maville.com" suivi d'une vidéo trouvé sur Daillymotion :
L'usine d'engrais d'Indre bientôt plus qu'un souvenir
Le chantier de démolition de l'ancienne usine d'engrais AZF devrait se terminer à la fin de l'année. : Photos Nathalie Bourreau
La démolition de l'ancienne usine d'engrais AZF, à Haute-Indre, avance à grand pas. Il restera ensuite à dépolluer ce site de 24 ha en bords de Loire et à fixer son devenir.
Le chantier a débuté au printemps dernier par le désamiantage. Il se poursuit cet été par la démolition des nefs et des bâtiments. D'ici la fin de l'année, la presque totalité de l'ancienne usine AZF-Soferti de Haute-Indre devrait avoir disparu du paysage.
« Un beau chantier »
« C'est un très beau chantier » explique M. David, le responsable communication d'Occamat, la société angevine chargée de la déconstruction. Une société rodée à ce genre d'exercice. Elle a, entre autres, réalisé la déconstruction du Tripode à Nantes. À Haute-Indre, sa mission est de réduire les bâtiments au niveau du sol. « En période de désamiantage, il y a eu jusqu'à 20 personnes sur le site. Actuellement, nous avons entre 4 à 6 pelles mécaniques en action, soit une dizaine de gars ».
Aujourd'hui propriété du groupe Total, cette usine d'engrais créée en 1926 sous le nom de la Bordelaise, a cessé son activité en juin 2006. La démolition, décidée par Total, va ainsi permettre de libérer un site de 25 ha en bords de Loire, à une dizaine de kilomètres à peine en aval de Nantes. Mais rien n'est encore décidé quant à sa destination finale. Total et la ville d'Indre y réfléchissent. Sachant qu'après la démolition, il faudra encore dépolluer le site.
Une opportunité pour la commune
« Nous nous donnons le temps de la réflexion » explique Jean-Luc Le Drenn, le maire d'Indre. « Nous avons une exigence : qu'il n'y ait plus de Sévéso niveau haut. Pour le reste les discussions sont ouvertes avec Nantes Métropole et le propriétaire ». Et bientôt avec le conseil consultatif des citoyens indrais mis en place par la municipalité qui veut les associer à la réflexion.
La commune a demandé que les études sur le devenir du site soient menées par Nantes Métropole. « Nous souhaiterions que le site accueille des activités économiques et des logements ». Notamment sociaux pour lesquels Indre souffre d'un gros déficit. « Cela vient du fait que nous n'avons pas de terrain. Et là, c'est une réelle opportunité. On n'aura pas cinquante occasions dans les années à venir. C'est l'avenir d'Indre que l'on va fixer ».
Car le devenir du site doit s'inscrire dans une réflexion globale d'aménagement de la commune, « déjà par rapport à nos propres bâtiments » ajoute Jean-Luc Le Drenn.
Dominique Bloyet
La vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/x6rt49 ... dindr_news