Dans le cadre de la mise à 2x3 voies de l'autoroute A13 entre Beuzeville et Pont l'Evêque, la SAPN a entreprit la démolition de 6 ponts enjembant l'autoroute.
Tous ces ouvrages sont démolis dans la nuit entre 20h et 7h.
Deux ouvrages ont déjà été démolis dont le dernier dans le nuit du 8 au 9 octobre 2008, le troisième s'est déroulé dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, le suivant se fera mercredi soir prochain et cela jusqu'en février 2009.
Le marché de démolition est confié à l'entreprise Genier Deforge qui met en oeuvre de lourds moyens : une pelle Liebherr R974B équipée d'une cisaille NPK S-90X d'un poids d'environ 11 tonnes; une R954B de l'entreprise Brunel, équipée elle aussi d'une cisaille NPK S-50X, la petite soeur de la S-90X; une R944B équipée d'une pince à béton; et une Caterpillar 330C avec un BRH Montabert.
L'autoroute est coupée vers 20h00 pour procéder à la dépose des glissières de sécurité. Un bidime est déroulé sur la GBA centrale afin de la protéger, puis quelques instants plus tard c'est au tour de 2 chargeuses sur pneus (Volvo L180E et Caterpillar 972H) d'entrées en action afin d'étaler une couche de gravier protégeant l'enrobé de l'autoroute sur une épaisseur avoisinnant les 1.50 m, 2 minis chargeuses sur chenilles Bobcat réglent grossièrement cette couche.
A 22h00 les pelles entrent en action pour débuter la démolition proprement dite de l'ouvrage. En l'espace de 2 heures, le pont est grignoté par les 2 pelles équipées des cisailles NPK. La R944B s'avère au trie en évacuant les matériaux ferreux (gardes corps, câbles de précontraintes...), et la Cat 330C est affecté à la démolition d'une des culées de l'ouvrage.
Vers minuit, les pelles changent leurs équipements pour mettre un godet afin d'évacuer les gravats et les mettre sous forme de tas le long de l'autoroute.
A 1h30 les chargeuses sur pneus reprennent du service en évacuant la couche de gravier. A 4h30 le chantier doit être fini pour repositionner les glissières de sécurité et ce n'est qu'à 7h00 que l'autoroute est réouverte aux usagers.